Diététique : La vitamine D

vitamine d

La vitamine D ou « vitamine du soleil » est de plus en plus étudiée pour tous ses effets sur les os, et pour bien d’autres propriétés. Elle semble être impliquée dans :

  • l’immunité,
  • le cancer,
  • le risque coronarien,
  • l’inflammation,
  • l’hypertension,
  • la dépression (saisonnière),
  •  les douleurs musculaires, etc.….

Tous les jours, nos chercheurs lui trouvent des propriétés médicales jusqu’à présent ignorées. Mais pourquoi tant d’intérêt pour cette vitamine qui a tant fait souffrir nos grands parents qui étaient obligés de prendre de l’huile de foie de morue…. Tout simplement parce que les dosages de cette vitamine dans le sang montrent des déficits majeurs dans notre population.

Les taux moyens constatés sont de 9.5ng/ml au nord de la France, 10.8 au centre et 13.3 au Sud. Lorsque l’on sait que le dosage normal se situe au delà de 30ng/ml !!!!

Cette insuffisance en vitamine D constatée augmente le risque relatif de chute chez les personnes âgées et probablement de nombreuses autres maladies ou anomalies.

Où trouver de la vitamine D ?

Les sources alimentaires en vitamine D sont très réduites. On la trouve essentiellement dans les poissons gras (anguille, hareng, saumon, maquereau, truite, thon, sardine), mais aussi dans les oeufs, le foie des animaux, les laits (enrichis).

Les UVB du soleil permettent la synthèse de la vitamine D, mais il n’y en a suffisamment que 6 mois par an et uniquement pendant les heures chaudes… Entre la prévention des cancers de la peau qui recommandent de ne pas s’exposer pendant les heures chaudes et les crèmes solaires (à partir de l’indice 15) qui protègent la peau, cette synthèse est finalement extrêmement réduite.

La supplémentation devient quasiment une règle. De nombreuses études sont en cours pour valider quelles sont les populations qui peuvent en bénéficier, à quelle dose et à quel moment de l’année voir de la vie.

Les formes classiques de supplémentation sont soit mensuelles (1 ampoule par mois) soit quotidiennes (sous forme de goutte). Quelque soit le choix de la supplémentation, il est soumis d’une part à un dosage sanguin d’évaluation préliminaire, puis suivi étroitement par le médecin, car si un manque de vitamine D n’est pas favorable, un excès peut également se révéler dangereux.

Seul votre médecin saura vous guider.

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